Le mot « hospitalité » prend tout son sens dès lors que l’on pose le pied au Liban. Mieux encore, il est sublimé lorsque l’on pousse les portes d’une maison d’hôtes, symbole de convivialité et de chaleur. Dans une ruelle cachée de Tripoli, au Liban, Beit el Nessim est une maison d’hôtes à l’architecture traditionnelle qui invite au calme et au recueillement. Visite.
On se faufile dans les ruelles étroites d’El Mina en humant l’odeur du port à marée basse. Dans une rue presque cachée où passe un vendeur ambulant de jus d’orange, Beit el Nessim apparaît, paisible. Cette maison d’hôtes est une vielle maison traditionnelle en pierre. Entièrement restaurée, elle garde toutefois son charme d’antan, vestige d’un passé chaotique. Littéralement « Maison du vent » en arabe, Beit el Nessim insuffle une brise de zénitude au sein d’une ancienne demeure tripolitaine du 18e siècle.
A sa tête ? Nabil Najjar, professeur de yoga, qui décide en 2012 de rénover ladite demeure tout en conservant son architecture exceptionnelle. Aidé de son épouse Maya Sourati, Nabil a surtout voulu préserver l’héritage architectural de la ville, de ses rues piétonnes et de ses jardins.
Beit el Nessim, maison d’hôtes mais pas que
A l’instar de l’architecture de l’époque ottomane, Beit el Nessim s’érige sous des voûtes en pierre et des poutres en bois qui soutiennent le plafond. Ici, point d’objets design. Le mobilier est entièrement chiné, constitué exclusivement d’antiquités. Certaines sont en provenance d’Inde, pays d’adoption de Nabil qui y a fait des recherches spirituelles. Vous l’aurez compris, cette maison d’hôtes à Tripoli nous ouvre ses portes afin que l’on s’y ressource. On ressent d’ailleurs des énergies positives qui traversent chacune des pièces. Des énergies en grande partie transmises par Nabil, qui dispense des cours de yoga au sein de son temple de zénitude.
En plus d’apaiser les esprits, Beit el Nessim soutient la culture locale. Car loin de se limiter seulement à l’hébergement de visiteurs, elle accueille des événements culturels variés tels que des concerts, des expositions artistiques, ou encore des sessions de lecture de poésie. Enfin, après avoir dégusté un petit-déjeuner typiquement libanais à base de spécialités et pâtisseries locales, on monte sur le toit de Beit el Nessim. Le soleil se fait une place entre les clochers d’églises et les minarets, et Tripoli s’érige, belle et cosmopolite.
Informations Pratiques
Beit el Nessim
Rue Labban, El Mina, Tripoli, Liban
Site Web