Les rues de Séoul (et la plupart des villes coréennes) sont bordées de stands de nourritures qui proposent une variété de plats destinés à être consommés sur le pouce, tels que de délicieuses boulettes au poisson ou des beignets de légumes. Il existe en effet là-bas, une vraie culture de la street food et l’échantillonnage de ces plats est un excellent moyen d’explorer les saveurs locales de la Corée du Sud. Voici les dix produits phares de la street food à ne pas manquer lorsque l’on part en voyage en Corée du Sud.
Les odeng
Le « odeng » est réalisé à partir d’une purée de poisson blanc mélangée avec une variété d’ingrédients tels que la farine de riz , le sel, le vinaigre de riz et du sucre pour ensuite être compacté en rectangle ou accumulé en brochettes. Ces gâteaux de poissons sont donc cuits et peuvent se déguster trempés dans un bouillon doux.
Le Tornado Potato
Le « tornado potato » est aussi beau à regarder que bon à savourer. En effet, comme son nom l’indique, ce met est une pomme de terre cuite et frite pour ensuite être présentée en spirale sur un bâton avec un assortiment de condiments comme du fromage en poudre ou du piment. Il peut également être enroulé autour d’un hot-dog .
Le Mandu
Ce genre de raviolis farci est une institution en Corée du Sud. Ils sont généralement farcis à la viande hachée ou au tofu avec de l’ail, du gingembre et des oignons verts pour ensuite être frits, bouillis ou cuits à la vapeur. Certaines variétés peuvent inclure des nouilles ou des pâtes d’haricots rouges. On les trempe dans de la sauce soja, du piment ou du vinaigre de riz.
Le Hotteok
Les « hotteok » sont des gâteaux coréens que l’on consomme surtout en hiver. A l’image de nos crêpes traditionnelles, elles se présentent comme des pancakes ou des galettes dorées et croustillantes que l’on peut farcir de sucre ou de cannelle, et c’est simplement délicieux.
Le Gimbap
C’est une version coréenne des makis japonais. Les ingrédients peuvent varier, mais incluent généralement de l’œuf, du radis mariné, des carottes, des concombres et de la viande de crabe ou de thon. Contrairement aux makis japonais, la version coréenne n’utilise pas de vinaigre de riz, mais opte plutôt pour du riz cuit dans de l’huile de sésame. Le « gimbap » est ensuite roulé et découpé en petites portions, puis enveloppé dans une feuille d’aluminium pour un transport facile.
Le Twigim
Vous l’aurez compris, les coréens adorent les aliments frits. Les « twigim » font partie intégrante de la culture street-food coréenne. Ce sont de délicieux beignets de légumes frits, qui s’apparentent aux tempuras de légumes japonais.
Le Pajeon
Le « pajeon » ressemble un peu à une crêpe. Elle se prépare à base de pâte de farine et on y incorpore de la viande, des poireaux, de la ciboulette chinoise, des huitres ou d’autres fruits de mer comme des calamars. Elle s’accompagne d’une sauce rouge un peu piquante.
La Salade de Poulpe
La street food n’aurait pas tout son sens les célèbres salades de poulpe et de calmars frits et séchés. Ces trésors de la mer sont généralement servis dans des gobelets en carton et assaisonnés simplement d’un petit jus de citron.
Le Sundae
À ne pas confondre avec le dessert du même nom en anglais. Le Sundae est à la Corée ce que le boudin noir est à la France. Il est généralement fait avec du sang de cochon. Ce plat est bouilli ou cuit puis il est mis dans divers matériaux comme des boyaux de cochon ou de bœuf. A l’intérieur est incorporé du riz gluant ou des vermicelles transparents. On peut l’accompagner de pâte de soja fermentée en guise de condiments.
Le Bungeoppang
En coréen, bungeo signifie poisson rouge et ppang, pain. Ce pain de poisson se vend dans les boulangeries mais se trouve surtout dans les stands de rue. La pâte du bungeoppang est proche de celle d’une gaufre, à la condition d’y ajouter de la farine de riz. La présence de celle-ci permet d’obtenir une matière plus souple, plus élastique qui fait alors toute la saveur de ces poissons-pains. Avant d’être enfermés et cuits dans leurs moules, ils sont fourrés à la pâte de haricots rouges. Le bungeoppang se mange chaud.
Alors, seriez-vous prêts à tenter l’expérience lors de votre prochain voyage ?