A la tête du REVĪVŌ Wellness Resort, Laurie Mias est rapidement devenue une figure importante dans le monde du bien-être à Bali. Nous avons eu la chance de rencontrer cette jeune entrepreneuse qui fourmille d’idées afin de développer sa marque à l’international.
Mandaley : Bonjour Laurie Mias, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Quel est votre parcours ?
Laurie Mias : J’ai fait une école de commerce à Bordeaux avec une spécialité dans l’audit. Au fil de mes études, je me suis rendue compte que je n’étais pas vraiment faite pour la vie en entreprise. J’avais envie de me diriger davantage vers l’entreprenariat. J’ai eu l’opportunité de travailler sur le développement du Bouddha Bar à Paris pendant 3 ans et demi, que j’ai ensuite exporté dans le monde entier. C’est comme cela que j’ai appris à développer un concept, de A à Z. Après ce projet, je suis allée vivre à Copenhague au Danemark, pour monter un bar à vins nature, puis me suis envolée pour Hong Kong, une ville que j’affectionne tout particulièrement parce que j’y avais déjà fait un échange au cours de mes études. J’ai tellement aimé l’énergie qui se dégageait de cette ville, que j’ai décidé de m’y installer! J’ai commencé par lancer une compagnie de jus bio pressé à froid, Mr Green Juice, ce qui m’a permis de rencontrer Gordon Oldham, de Pavillons Hotel and Resorts Group.
Mandaley : Comment est né le projet d’ouvrir le REVĪVŌ Wellness Resort à Bali ?
Laurie Mias : Gordon Oldham m’a dit qu’il souhaitait fonder un hôtel-spa en lieu et place de l’Aman Villas à Nusa Dua à Bali. Après avoir fait une étude de marché, je me suis dit que l’on pouvait aller au-delà du simple hôtel-spa et fonder un réel centre de bien-être qui, en plus de proposer des soins, mettrait aussi l’accent sur le spirituel et l’émotionnel. C’est comme cela qu’est née cette nouvelle marque REVĪVŌ, qui est très vite devenue une référence dans le domaine du bien-être. REVĪVŌ, qui veut dire, « je vais vivre à nouveau » en latin, est pleinement dédié à la remise en forme et à la détente. Le yoga, la médiation et le côté nutritionnel ont une place très importante au sein de REVĪVŌ.
Mandaley : A quel type de clientèle s’adresse le REVĪVŌ Wellness Resort ?
Laurie Mias : Au début du projet, j’avais en tête une clientèle assez âgée, en fin de carrière professionnelle ou à la retraite. Mais je me suis vite rendue compte que mon concept plaisait à une clientèle assez jeune, entre 30 et 35 ans. Je m’aperçois aujourd’hui que REVĪVŌ est un nouveau mode de voyage, qui remplace d’une certaine manière les clubs de vacances et les spa-hôtels. Les voyageurs y viennent pour prendre un moment pour eux, se relaxer. Beaucoup y viennent seuls, pour faire le vide et se ressourcer. D’autres viennent avec des amis, leur mère, leur enfant ou encore leur conjoint. J’ai également remarqué que la plupart des clients reviennent, parce que le concept leur a plu.
Mandaley : Qu’est-ce qui fait la force et la particularité du REVĪVŌ?
Laurie Mias : Si je pouvais résumer le REVĪVŌ en quelques mots, ce serait : Authenticité, personnalisation et expérience. Le REVĪVŌ Wellness Resort se veut une expérience à part entière. Nous avons mis en place un programme de retraite personnalisé qui correspond à chaque voyageur. Nous les questionnons en amont sur leurs préférences, leurs envies, leur régime alimentaire… De sorte à leur créer une véritable expérience sur-mesure. Je tiens également à préciser que les cours de yoga et de médiation sont dispensés par des professeurs spécialisés et certifiés, et ça, c’est important.
Mandaley : Avez-vous prévu d’autres ouvertures dans le monde ?
Laurie Mias : En ce moment, nous sommes en train de rénover un château dans le sud de la France, du côté de Toulouse, qui se transformera en resort bien-être de 16 chambres, avec un accent mis sur l’anti-âge. J’ai également un projet à Barcelone, pour un hôtel au sein d’une propriété du 19e siècle, et qui devrait voir le jour en juin 2020.
Enfin, nous travaillons sur un projet au Japon, à Niseko tout particulièrement, et sur des croisières bien-être dans les îles de Komodo et Raja Ampat en Indonésie.
Mandaley : Quelles sont les trois choses essentielles pour se relaxer dans un hôtel selon vous ?
Laurie Mias : Pour qu’un hôtel soit confortable, il faut que la chambre soit spacieuse et ergonomique (pouvoir faire le tour du lit !), qu’il n’y ait pas d’humidité, et que l’accent soit mis sur la nourriture et le room service.
Mandaley : Quelle est la signification du vrai luxe pour vous ?
Laurie Mias : Pour moi, le luxe c’est d’avoir le temps et de prendre le temps, que ce soit pour déjeuner, pour choisir son séjour, ou encore pour se consacrer à son activité.
Mandaley : Parlons voyage à présent…A quand remonte votre dernier voyage ? Où était-ce ?
Laurie Mias : Au Sri Lanka. Nous sommes en train de monter un projet près d’une plage, mais c’est un projet encore secret. A l’heure où je vous parle, je m’envole pour Bali, afin de fêter les 1 ans de REVĪVŌ.
Mandaley : Quel est votre endroit préféré dans le monde ?
Laurie Mias : Sans être partiale, le REVĪVŌ à Bali (rires). C’est un havre de paix où je me sens bien. J’aime aussi beaucoup le Japon, sa culture, sa gastronomie, ainsi que le sud de la France, à Perpignan, là où se trouve ma famille.
Mandaley : Enfin, quelle est votre recette miracle pour contrer le jetlag ?
Laurie Mias : Le jetlag ne m’affecte plus trop, avec tous les allers-retours que j’ai pu faire. Mais je ne peux que conseiller de ne pas dormir avant le vol, afin d’être sûr de bien profiter d’une nuit de sommeil pendant le vol et arriver frais à destination.